Planter des arbres, repeindre les toits en blanc, arroser le goudron… Un simulateur de Météo-France permet d’évaluer les techniques pour limiter l’impact des canicules sur nos villes, où vivent près de huit Français sur dix.
Avec le réchauffement climatique, il fera encore plus chaud qu’ailleurs en ville. En cause : l’effet d’« îlot de chaleur urbain », identifié il y a deux cent ans à Londres : la texture même des villes (morphologie, matériaux utilisés) retient la chaleur. Si c’était bien utile lors des rudes hivers du XIXe siècle, aujourd’hui, à mesure que la crise climatique se précise, le phénomène inquiète les pouvoirs publics des villes françaises, où vit 80 % de la population métropolitaine.
Alors que faire ? Les citadins devront-ils déserter les agglomérations pour survivre aux canicules ? Un simulateur de Météo-France nous a permis d’évaluer les techniques pour limiter l’impact des canicules sur nos villes. Des villes, qui à l’instar de Lille, Lyon ou Paris, ont déjà engagé de profonds chantiers pour rester vivables.